Une reconversion réussie
Marie Hervé se lance dans l'aventure en 2018 et devient artisane-créatrice
Le cuir de poisson
Sa particularité ? Elle associe le cuir de vache au cuir de poisson
Du choix pour tous les portefeuilles !
Sacs, bijoux, portefeuilles et bien d'autres à découvrir dans sa boutique-atelier !
Ils font le Pays de Landerneau Daoulas
La Maroquinerie Marie Hervé
Située au 43 rue de la Fontaine blanche à Landerneau, l’atelier de travail et la boutique de maroquinerie est le repère de Marie Hervé, artisane et créatrice depuis 2018. Elle y confectionne avec le plus grand soin des œuvres de qualité, doublées d’une belle originalité ! Rencontre avec ces professionnels qui font le Pays de Landerneau-Daoulas.
Passionnée
Une reconversion réussie
À la suite d’un bilan de compétences, Marie Hervé décide de quitter son travail de salariée et de suivre son penchant artistique pour se lancer en tant qu’artisane-créatrice.
Très marquée par un reportage sur le cuir de poisson et son utilisation par les Nanaï, un peuple sibérien, elle se demande alors : «Comment mettre en scène le cuir de poisson ? ». Marie Hervé prend ainsi la décision de se reconvertir dans la maroquinerie, pour exprimer sa créativité et faire usage de ce fameux cuir de poisson.
« Ma particularité c’est de mélanger le cuir de vache et le cuir de poisson. Entouré d’un cuir uniforme comme le cuir de vache, les dessins du cuir de poisson sont davantage mis en valeur. »
Envie de se lancer ?
Nous avons demandé à Marie Hervé ce qui était essentiel pour se lancer dans la maroquinerie.
Sa réponse ? Aimer travailler la matière, surtout le cuir. De la patience. Des idées et de l’inspiration. « Foncez ! »
Mais petite mise en garde de sa part : la reconversion n’est pas quelque chose de facile, et le métier de maroquinier est très physique. « Ce n’est pas anodin au niveau de nos articulations... Plus on a de technique mieux c’est ! »
Un matériau dans l'air du temps !
Le cuir de poisson
C’est dans une démarche à la fois écologique et esthétique que Marie Hervé justifie son choix d’utilisation du cuir de poisson dans ses créations.
Elle met en valeur cette matière « qui n’était pas très connue », et qui pourtant « est éco-responsable ». Elle récupère ainsi des matériaux inutilisés, que sont les peaux de poissons, et elle leur donne une seconde vie en les intégrant à sa maroquinerie.
Elle réduit par ailleurs les pollutions liées au tannage des peaux, en utilisant uniquement des peaux issues d’un tannage végétal, sans produit chimique et donc meilleures pour l’environnement mais aussi plus adaptées au contact avec la peau : « Ma spécificité aussi, c’est que je travaille du cuir en tannage végétal, je n’ai pas de produit chimique dans mon cuir, c’est aussi un de mes critères. »
plus d'un tour dans son sac !
Son sac idéal
Selon Marie Hervé, un beau sac doit remplir un certain nombre de critères : avoir de belles finitions au niveau des coutures, ainsi que des détails en quantité. Un beau sac pour Marie Hervé : « ce n’est pas un sac fait en une journée, c’est un sac qui prend du temps à être créé, parce qu’il y a plein de petits détails. »
Marie Hervé met en avant les critères de la technique et de l’originalité pour définir un bel objet de création en maroquinerie. « Je n’aime pas qu’un sac soit brut de pomme, j’aime qu’un sac soit bien travaillé, j’aime qu’on voie derrière tout un travail de maroquinerie. »
Marie Hervé a créé ses propres modèles de sacs au fil des années et les décline sur mesure et sur demande.
Si Marie Hervé concède une préférence particulière à la confection de sacs, elle apprécie également créer des portemonnaies, notamment pour les défis et contraintes qu’ils comportent, car contrairement aux sacs, ils doivent être confectionnés au millimètre près : « il faut que ce qu’on a envie de mettre dedans passe. Mais il ne faut pas tout soit trop grand non plus sinon tout tombe. »
Elle veille également à la la solidité et la durabilité dans le temps de ses créations.
Marie Hervé crée aussi des bijoux tels que des boucles d’oreilles, selon son inspiration du moment.
Pour un cadeau ou juste par curiosité, poussez la porte de sa boutique-atelier !
Son spot favori !
« Mon endroit préféré ? Le pont habité évidemment. J’aime le dynamisme qu’il y a sur le pont habité, que ce soit par les restaurants, les bars, et l’architecture. C’est un endroit où je flâne souvent. »